Cher Monsieur Hassen,
C’est avec une profonde tristesse que je viens de découvrir, sur le site Les Tizis, le départ de votre chère maman. Je tiens à vous adresser mes sincères condoléances et à vous assurer de toute ma sympathie dans cette douloureuse épreuve. Qu’elle repose en paix, entourée de la miséricorde de Dieu.
Je garde d’elle le souvenir d’une femme d’une grande beauté, mais surtout d’une grande gentillesse. Sa présence rayonnait déjà à l’époque où je l’ai connue à l’école de Aïn Allouf, l’école Jean Maire.
Je ne peux évoquer votre maman sans me souvenir également de votre papa, qui fut mon instituteur. C’est lui qui avait très tôt décelé que je ne savais pas encore lire. J’essayais de donner le change en récitant par cœur ce que ma sœur m’avait patiemment appris la veille. Grâce à sa perspicacité et à son attention, il a su m’accompagner et éveiller en moi le goût de l’apprentissage. Pour cela, je lui serai éternellement reconnaissant. Qu’il repose lui aussi en paix, aux côtés de votre maman.
Je garde également en mémoire le passage de Monsieur Riquet, qui avait remplacé votre papa après son tragique assassinat par l’un de ses collègues. Ce drame a profondément marqué tous ceux qui l’avaient connu et apprécié. Si un jour la vie m’offrait l’occasion de revoir Monsieur Riquet, je serais heureux de lui exprimer toute ma gratitude.
Depuis 1972, je vis en Belgique, mais mes souv